Portrait – Irene Zeilinger par Sonia Gozlan

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 La femme qui ne se laisse pas emmerder sans rien dire…

Sociologue, formatrice d’autodéfense féministe, directrice de l’association Garance et autrice de l’ouvrage « Non, c’est non, petit manuel à l’usage de toutes les femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire » ; Irene Zeilinger était l’une des invités de notre table ronde « Sexisme et harcèlement dans l’Animation : quelles stratégies ? ».

Bluffées par son intervention et son travail, nous avons eu envie de mieux la connaître. Rencontre.

Irene Zeilinger, pourriez-vous nous expliquer ce qu’est l’autodéfense féministe ?

L’autodéfense, ce n’est pas apprendre quelque chose de nouveau, mais plutôt déterrer ce qui était déjà là, recouvert par des couches d’éducation sexiste. Et l’autodéfense féministe est une approche globale de la prévention des violences basées sur le genre. Elle réunit des stratégies et des techniques qui permettent de désamorcer la situation avant que cela ne devienne nécessaire de se défendre physiquement. Ce qui nous distingue de l’autodéfense féminine traditionnelle, c’est que nous tenons compte de toutes les formes de violences faites aux femmes comme les micro-agressions sexistes, les violences faites par les proches – les agressions les plus fréquentes d’ailleurs. Tandis que l’autodéfense traditionnelle cible surtout les situations d’agression physique dans l’espace public par des inconnus.

Par ailleurs, nous n’imposons pas de solutions « correctes » et n’interdisons pas de réactions qui seraient « mauvaises ». Cela pour ne pas limiter la capacité d’action des femmes mais, au contraire, pour l’élargir. Chacune d’entre elles peut se servir dans notre boîte à outils selon ses besoins et envies, selon sa situation spécifique.

Finalement, l’autodéfense féministe pose les violences basées sur le genre dans leur contexte social et politique. Il ne s’agit pas d’incidents isolés qui surviennent parce que la victime aurait pris des risques inconsidérés ou aurait mal réagi (ex : porter une jupe, rentrer le soir en métro…). Les violences basées sur le genre font partie d’un système d’oppression qui maintient les femmes et d’autres groupes minorisés dans une position subordonnée. Et tant que cette inégalité perdure, aucun comportement, aucun vêtement, aucune de ces précautions qu’on nous recommande ne pourra garantir notre sécurité. La responsabilité d’une agression est entièrement celle de l’agresseur et jamais celle de la victime.

Auriez-vous quelques exemples à nous donner ?

Même si apprendre à se défendre physiquement est une expérience très joyeuse et rassurante, notre but est d’empêcher que cela ne soit nécessaire dans la pratique. Pour cela, nous utilisons des stratégies de prévention : dès que nous nous sentons mal à l’aise dans une situation, nous pouvons déjà agir. On a alors le choix de s’en aller, de rendre public le comportement qui pose problème (ex : faire un scandale), de demander de l’aide à quelqu’un, de dire non, de calmer l’autre en faisant de la « désescalade » ou encore de surprendre l’autre personne avec une réaction imprévisible. Dans chaque stratégie, différentes techniques permettent de s’adapter à la situation. Dans le cas de la fuite, on peut changer de sujet, faire une réponse en « deux syllabes » (« ah bon ») ou choisir une « fuite forte » (« je ne vais pas répondre à ça »). Si on est en face à face, on peut aussi choisir de s’en aller, de se mettre en sécurité ailleurs ou près d’autres personnes.

Pourquoi la technique de l’autruche (la plus utilisée par les femmes) ne marche-t-elle pas ?

La technique de l’autruche consiste à faire semblant que rien ne s’est passé, que tout va bien alors que ce n’est pas le cas. Cela a plusieurs inconvénients : d’abord, cela n’empêche pas du tout l’autre de continuer à m’agresser. Je n’érige aucun obstacle contre lui. Je ne montre même pas que je trouve ce comportement inadmissible, qu’il y a une limite. Devant cette absence de réaction, l’autre pourrait prétendre ne pas avoir compris que son comportement me dérangeait. Il pourrait également prendre mon absence de réaction comme un signe de faiblesse et se sentir encouragé à m’agresser davantage.

Et puis, faire comme si un comportement me laissait indifférente alors qu’il me touche, n’est pas une bonne chose ! J’avale alors la gêne, la frustration, la colère, la peur… et je me retrouve avec un gros sentiment d’impuissance. Ce n’est pas bon pour la santé, ni pour la confiance en soi, et cela risque de me faire perdre le contrôle, voire de « péter un câble » et de réagir d’une manière qui se retourne contre moi. Il nous est toutes déjà arrivées de laisser passer un petit manque de respect, puis ensuite de ruminer des heures sur ce qu’on aurait dû dire ou faire. L’événement prend alors une importance exagérée tout simplement parce qu’on se retrouve avec ces émotions refoulées…

Irene Zeilinger, quel est votre parcours ?

Moi j’aime bien comparer ça à Obélix qui est tombé dans la marmite quand il était petit ! Cela s’est fait peu à peu, sans grande intention. A 18 ans, j’ai quitté ma ville natale, Linz, pour m’installer à Vienne. Une ville beaucoup plus grande, où je ne connaissais personne. J’avais envie de sortir, mais j’avais aussi conscience des dangers. Donc, j’ai suivi un cours d’auto-défense pour femmes. Je n’ai pas fait d’entraînement mental (dont il est question dans mon livre). Un an après, j’ai refait un stage. Puis, je me suis inscrite à un groupe d’entraînement hebdomadaire, et je me suis mise à m’entraîner juste pour moi, parce que cela me faisait tellement plaisir… Puis, il y a une pénurie de formatrices. On m’a demandé si je voulais le devenir… Je me suis dit : pourquoi pas ? A l’époque, il n’y avait pas de formation de ce type, j’ai accompagné trois formatrices, lu 5 livres et hop ! je suis devenue formatrice. Le premier stage que j’ai donné n’était d’ailleurs pas très bon…

Pourquoi ?

Je n’étais pas préparée à toutes les difficultés qui peuvent survenir dans un groupe. J’ai été confrontée à ce qu’on appelle « les résistances ». En fait, les femmes n’arrivent pas à croire qu’un tel truc peut marcher ! Elles ont intégré le fait qu’elles ne peuvent pas prendre en main leur propre sécurité. Mais, j’ai fini par trouver la manière de surmonter ces résistances, et surtout de ne pas les prendre personnellement. Il y a eu mon tout premier stage aussi… C’était l’horreur !  Je me suis retrouvée avec un groupe trop grand, et j’avais la grippe ! Alors je me suis dit : « Si je peux surmonter ça, je peux continuer. » (rires) Tiens ! Je viens de fêter mon 25 anniversaire de formatrice !

Vous qui êtes autrichienne ? Pourquoi être venue à Bruxelles ?

Je suis arrivée à Bruxelles pour rejoindre ma compagne belge, sans intentions de faire de l’autodéfense ma profession. Et j’ai vu qu’il n’y avait rien au niveau de l’auto-défense. Alors qu’en Autriche, les cours d’auto-défense féministe étaient très répandus : que ce soit pour les filles dans les écoles, pour les femmes dans les « écoles du peuple » ; il y a des structures de formation pour adultes où l’on peut trouver de tout !

C’est rare ça ? Pourquoi autant de cours d’autodéfense féministe en Autriche ?

En France, il y avait beaucoup de cours dans les années 70-80. Mais après par manque de formatrices, ils ont presque disparu. Et du coup, quand des jeunes féministes en France ont voulu se former, il n’y avait plus grand’ chose. Elles ont dû partir à l’étranger pour se former.

Revenons-en à vous. Est-ce qu’il y avait un rapport entre vos études, votre formation et vos cours d’auto-défense ? Avez-vous toujours eu une sensibilité féministe ?

Je suis féministe, je me dis féministe, je me définis comme féministe depuis mes quinze ans. La mère d’une copine m’avait donné un livre qui s’appelle « Le livre tout Rose pour les filles »[1] qui explique l’inégalité de genre aux ados, et ça m’a ouvert les yeux ! Alors j’ai lu tous les livres féministes ! Pour moi, c’était une évidence l’égalité, et je me suis rendu compte que non.

Et vous avez été élevée dans un environnement plutôt traditionnel ?

Oui plutôt, j’étais fille unique avec des parents pas féministes du tout.

Vous dites que les femmes ne se donnent pas le droit de se défendre ?

Oui, je le dis tout le temps. Les femmes ne pensent pas avoir assez de valeur pour que cela justifie de se défendre.

Vous avez créé Garance, l’association d’auto-défense féministe en l’an 2000, ça s’est fait comment ?

Garance n’est pas seulement une association féministe. Je ne suis pas que féministe, je suis mêlée à plusieurs combats. Je viens d’une famille ouvrière syndicaliste. Les combats de justice sociale ont toujours été très importants pour moi. Pendant mes études, je me suis beaucoup engagée dans des associations de solidarité avec des pays en voie de développement et des associations environnementalistes. Dans ce contexte-là, je suis arrivée avec mon bagage féministe. Ça s’est toujours croisé pour moi. L’autodéfense c’était plutôt un complément à ça, même si au cours de mes études, au niveau académique, j’ai aussi étudié le féminisme, et les études de genre. C’est là que j’ai entendu parler des études sur le genre, d’intersectionnalité ; cela a nourri ma réflexion, et certainement mon approche de l’autodéfense, mais tout ça n’était pas prémédité, cela c’est fait comme ça.

Après mes études, je suis arrivée à Bruxelles, j’ai proposé des cours d’auto-défense à mon compte mais c’était compliqué. Ce n’était pas du tout comme à Vienne où l’auto-défense était une pratique répandue. Il y avait trop de résistance. Les gens avaient tous des préjugés, que ce soit les femmes, les associations féministes ou les pouvoirs publics. Ils criaient à la guerre des sexes ! Je ne pouvais pas porter ça toute seule, alors on a créé l’association avec ma compagne et une troisième personne. Garance était née !

Pourquoi Garance ?

Un prénom avec une consonance féminine et avec du rouge, car dans ma méthode d’autodéfense féministe, le rouge est important : le rouge c’est le stop, c’est l’alarme.

Et puis avant les teintures synthétiques, la Garance, c’est la seule plante qui permettait de teindre en rouge. Et c’est un joli prénom !

Et ce livre alors ? Comment est né « Non c’est non » ?

C’était encore par hasard et pas prémédité ! Pendant quelques années, Garance a fonctionné uniquement grâce au travail des bénévoles, sans subvention jusqu’à ce que la demande soit trop forte. En 2005, j’ai quitté mon job pour me consacrer à Garance à 100%.

Quel était votre travail ?

Ah… Je faisais de l’analyse de la responsabilité sociale et environnementale pour des multinationales, sur l’égalité des chances, les droits humains, etc..

Vous avez une sensibilité à la justice humaine…

Oui c’est ça, et donc à partir de 2005, on a décidé de se professionnaliser, de former des formatrices. Avant, je le faisais de manière informelle, elles apprenaient sur le tas, et cela ne marchait pas très bien. Et donc en 2006-2007 a eu lieu notre première formation structurée pour formatrices, à l’occasion de laquelle j’avais écrit un manuel. Une des participantes avait un copain qui travaillait chez Zones, la maison d’édition, elle lui a parlé de mon manuel. Et, je reçois un mail de Zones qui me demande si je ne veux pas faire un livre à partir de mon manuel de formation à l’autodéfense féministe. On n’a pas couru après les maisons d’éditions !

C’est vrai que votre livre détonne. Avez-vous remarqué qu’il y avait peu de livres de ce type avec une vraie application pratique ?

C’est sûr que cela manquait. A l’époque, les livres d’autodéfense, c’était avec 200 photos de toutes les couleurs. On parlait de l’autodéfense physique, mais il n’y avait aucune réflexion sur la position sociale des femmes. C’est-à-dire : Pourquoi les femmes n’arrivent pas à se défendre ? Ou ne s’en donnent pas le droit ? Ils étaient aussi très axés sur les agressions par des inconnus ; il n’y avait aucune réflexion sur les agressions par des proches (NB : qui représentent la majorité des agressions envers les femmes). L’autodéfense féministe existe depuis plus de cent ans pourtant… Mais ce livre est finalement le premier livre en français d’autodéfense féministe !!!

C’est vrai qu’on comprend dans le livre qu’il y a l’autodéfense morale, physique, émotionnelle. C’est très complet, et ça n’a rien à voir avec un art martial !

(rires) Oui en effet, l’autodéfense féministe s’intéresse à la source de la violence contre les femmes qui peut se croiser avec d’autres facteurs qui renforcent la vulnérabilité des personnes (le racisme, l’inégalité de genre…). La source de cette violence, ce sont les stéréotypes de la féminité, la culture du viol, tout ce qui nous fait oublier notre force et nos capacités depuis que l’on est toute petite. Pour moi, l’autodéfense, ce n’est pas apprendre quelque chose de nouveau mais plutôt déterrer ce qui était déjà là, recouvert par des couches d’éducation sexiste.

Finalement, c’est comme si se défendre n’était pas féminin ?

Tout à fait. C’est ce que nous renvoient les médias, et les seules qui se défendent ce sont des super-héroïnes qui ont des seins jusqu’au cou…

Une femme en colère, c’est une hystérique ?

Oui, on fait tout pour inhiber les femmes. On a analysé le « embodiment » : la manière dont on habite son corps. Le embodiment féminin, c’est de ne pas prendre de place, être faible, ne pas faire de mouvements jusqu’au bout. C’est être dans l’hésitation, le déséquilibre, etc. Cela a des effets concrets sur la (in)capacité à se défendre. J’ai remarqué qu’avec un seul atelier de deux heures, on peut déjà voir un effet sur cela. Cette éducation a aussi un impact sur le langage, l’estime de soi, la valeur que l’on se donne, les choix que l’on fait dans la vie. Dans  les enquêtes auprès d’ados, les jeunes filles sont déjà en train d’anticiper les enfants, leur future activité professionnelle ; les garçons, ils s’en foutent !

Que pensez-vous du mouvement « Me too » ? Croyez-vous que ça va changer les choses ?

Malheureusement, si rendre publique la violence permettait de l’arrêter, on le saurait. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, dans les années 1900, aux USA, il y a eu le mouvement contre le mashing [2], le harcèlement dans l’espace public. Il y a eu des lois, des campagnes … Et ce n’est pas pour autant que cela a arrêté. Le sexisme, ce n’est pas un truc qui existe seulement dans notre cerveau, cela traverse toutes les institutions de la société : l’école, la famille, la science, la religion. Le sexisme est « encimenté », il nous définit, mais définit aussi ces institutions. Les campagnes d’information ont une utilité très limitée, cela ne diminue pas les violences… et cela ne change pas les institutions.

Qu’est-ce que vous préconiseriez ? L’éducation ?

Sans doute, l’éducation est un bon premier pas. Mais ce n’est pas juste en éduquant les enfants que cela change. Là encore, il faudrait tout déconstruire et reconstruire. Un débat féministe important qui ne parle pas que de violence, mais aussi d’emploi, de famille, des droits reproductifs et sexuels etc… C’est pourquoi, c’est important qu’il y ait des féministes partout !

Avez-vous été embêtée, agressée en raison de votre engagement féministe ?

Oui, bien sûr !! Que ce soit à Noël, avec l’oncle machin, etc… On est sans cesse emmerdée (rire) dans la famille, au boulot, dans l’espace public, en tant que féministe[3].

Ça sera quoi le sujet de votre prochain livre ?

Pour l’avenir, je m’intéresse au rôle de la violence dans la construction identitaire des masculinités hégémoniques. En français compréhensible : je veux savoir où les hommes mettent le curseur entre comportements acceptables/ »normaux » et ce qu’ils considèrent comme des comportements violents/« anormaux », comment ils utilisent cette différence pour se distancier des hommes qu’ils considèrent comme différents (par rapport à leurs origines, à leur classe sociale, etc.). Cette question me semble une porte d’entrée pour entamer un changement chez les hommes afin de prévenir la violence. Cela permet de faire que les hommes en tant que groupe social puissent être tenus responsables afin de mettre un terme aux violences que certains d’entre eux commettent.

Sinon que pensez-vous des super-héroïnes ? Est-ce que ce sont des personnages positifs pour les filles ?

Je trouve qu’il est très important qu’il y en ait, mais qu’il est dommage que les super-héroïnes hyper-sexualisées soient les seules qu’on nous propose. Je me rappelle de la révélation que c’était de voir le premier Lara Croft ou Kill Bill – c’était un plaisir de voir une femme physiquement compétente et capable de se mesurer aux hommes en terme de violence. Ce type d’image manquait totalement dans la culture populaire. Et on a besoin de ces représentations pour pouvoir s’imaginer les choses de manière différente. Entre-temps, nous avons eu de plus en plus d’images comme ça, mais ce qui nous manque, ce sont des héroïnes plus diversifiées sur tous les plans, et surtout des héroïnes qui restent accessibles, dans lesquelles on peut se projeter de manière plus réaliste. Ce n’est pas nécessaire d’avoir suivi un entraînement dur et intense, d’avoir la haine des hommes ou des super-pouvoirs pour pouvoir s’affirmer dans la vie de tous les jours. Je voudrais voir plus de femmes et de filles qui ne se laissent pas faire, de plein de différentes manières, sans l’aide d’hommes ET qui réussissent sans être punies à la fin de l’histoire !

Parce que notre association s’appelle « Les femmes s’animent », on est curieuse de savoir quelle est votre héroïne de dessin animé préférée…

J’aime beaucoup la petite fille dans « L’Ours montagne », un film d’animation danois. Elle s’appelle Sophie : C’est une petite fille qui ne se fie pas aux apparences et ne se laisse pas intimider par un discours sécuritaire (« ne quitte pas le jardin, sinon… »), elle sait aussi se faire des amis improbables, et a un courage extraordinaire que ce film met bien en parallèle avec le « courage masculin » de son frère Jonathan et du chasseur qui est destructeur, car fondé sur la peur de l’autre. J’aime aussi une autre Sophie, celle du Château ambulant, et Princesse Mononoke pour l’animation japonaise. Puis, il y a Ginger dans Chicken Run, et bien sûr les poules qui font de l’autodéfense (!) dans Le Grand Méchant Renard et autres contes, et Coraline dans le film éponyme. A croire qu’il n’y ait que des poules et des filles qui me plaisent (rires !!)

 

Sonia Gozlan

 

Bibliographie : Irene Zeilinger

« Non, c’est non, petit manuel à l’usage de toutes les femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire » ed. Zones et disponible en  ligne suivant ce lien . http://www.editionszones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=60

Garance : Association pour la prévention de la violence et pour l’autodéfense féministe www.garance.be

Associations française d’autodéfense féministe :

LORELEI , Paris  https://www.facebook.com/Loreleï-autodéfense-863728423754069/

ARCA-F, Paris

Collectif Débout !, Nancy

Faire Face, Toulouse

Lorelei Autodéfense, Paris

PotentiElle, Dijon

Wendo Provence

Titanes Valence

 

Autres associations sans site mais joignable par mail :

Association de Santé Solidaire et Prévention des Agressions, Grenoble : riposte@pimienta.org

Autodéfense et autonomie, Lyon : autodefense.autonomie@gmail.com

CLAJ, Brest : autodefensefeministe.brest@gmail.com

La trousse à outils, Marseille :  latrousseaoutils13@gmail.com

La trousse à outils, Nantes : la-trousse-a-outils@herbesfolles.org

S.I.S.T.A, Région Rhône Alpes : asso.sista@outlook.com

Impact, Villeurbane : asso.impact@poivron.org

 

Références autres :

 

[1] Hedi Wyss: Das rosarote Mädchenbuch – Ermutigung zu einem neuen Bewußtsein

[2] https://www.smithsonianmag.com/smart-news/women-1900s-called-street-harassers-mashers-and-stabbed-them-hatpins-180956816/

[3] C’est pourquoi Irene a rédigé un guide de défense verbale spécialement pour les féministes : http://www.garance.be/docs/17Clouezlebec.pdf